Une brève histoire du cinéma, 1895-2020
En duo avec Martin Barnier. Fayard, coll. "Pluriel", 2021. EAN: 9782818506240, 480 p.
Saviez-vous que le « cinéma 3-D » existait dans les années 1920 ? Connaissez-vous les vraies raisons qui ont poussé les films à devenir parlants ? Illustrations à l’appui, ce livre fournit des clés d’analyse de près de 130 ans d’histoire d’une industrie considérée à la fois comme un art et comme un média.
Dans un style simple et didactique, les auteurs donnent les repères essentiels du cinéma dans le monde, des origines à nos jours, et abordent les dernières découvertes et les cinématographies méconnues. À quoi reconnaît-on un film expressionniste ? Comment envisageait-on le montage dans les années 1900 ? Et qu’est-ce qui change à l’arrivée du numérique ?
Une synthèse remarquable, qui permettra au grand public aussi bien qu’aux étudiants et aux cinéphiles de comprendre ce qui se trame derrière le grand écran ! Consulter le sommaire et lire un extrait. Consulter l'index.
Héroïnes ! En duo avec Mélanie Boissonneau. Larousse 2020, 288 p. EAN: 9782035990709.
Un livre consacré aux héros serait à peu près inenvisageable : ils sont bien trop nombreux. Mais les héroïnes, elles, ne se multiplient que depuis une date récente.
On a failli n’en pas voir du tout, ou n’en rencontrer que dans deux grandes rubriques : celle des personnages négatifs et celle du mobilier de luxe. Dans la première, voici la gaffeuse, la garce et la traîtresse, descendantes d’Ève croquant le fruit défendu jusqu’à Patricia dénonçant son petit ami à la police dans À bout de souffle. Dans la seconde, on n’a que l’embarras du choix, depuis Hélène de Troie déclenchant des batailles homériques sans rien faire d’autre que d’être belle, jusqu’aux potiches qui, pire qu’Hélène, ne servent à rien dans le déroulement de l’histoire. La scénariste américaine Kelly Sue DeConnick, qui travaille chez Marvel, a même lancé en 2014 une procédure qui rencontre un certain succès sur internet, le Sexy Lamp Test : prenez un film ou un roman et regardez si l’histoire principale se déroule de la même façon quand on enlève l’héroïne...
Présentation sur le site de l'éditeur.
Analyse d’une œuvre : Fenêtre sur cour (A. Hitchcock, 1954). En duo avec Eric Dufour. Vrin, coll. "Philosophie et cinéma", 2019. ISBN 978-2-7116-2886-5, 128 p. Présentation sur le site de Vrin.
Tout a déjà été dit sur les films de Hitchcock, dont Fenêtre sur cour est le paradigme même. On en connaît le dispositif très simple : un homme immobilisé, à travers sa fenêtre, jette un œil amusé, lubrique et bientôt horrifié sur la vie de ses contemporains… Pourtant, non, tout n’a pas été dit. Au lieu de penser tout de suite que cette histoire n’est qu’une parabole sur le voyeurisme ou une allégorie des liens qui unissent l’amour et la mort, pourquoi ne pas commencer par le commencement, c’est-dire se souvenir qu’il s’agit d’un film de cinéma, composé de plans montés d’une certaine façon? Back to basics…C’est à cette condition qu’ensuite on peut philosopher sur l’homme immobilisé, qui analyse le monde avec ses yeux, ses oreilles et ses jumelles.
Analyse d’une œuvre : Mort à Venise (Luchino Visconti, 1971). En duo avec Eric Dufour. Vrin, coll. "Philosophie et cinéma", 2018. ISBN 978-2-7116-2836-0, 152 p. Présentation sur le site de Vrin.
Mort à Venise, considéré par beaucoup comme le chef-d’œuvre de Luchino Visconti, reste un film aussi étonnant par le contenu que par la forme. Sans doute parce qu’il met un point d’honneur à illustrer ce qu’y déclare un de ses protagonistes : « L’art est ambigu »... Ainsi ignore-t-on si le Beau est le but de l’admiration du héros, musicien vieillissant, pour le jeune Tadzio, ou s’il n’est qu’un prétexte pour masquer une vulgaire attirance pédophile. Et que dire de ces longs plans descriptifs, où l’on regarde regarder un personnage qui littéralement se décompose sous nos yeux? Le livre examine à nouveaux frais ces ambiguïtés de fond et de forme, il analyse les rapports entre le film et la nouvelle dont il est tiré, sans oublier de le replacer dans l’œuvre de Visconti ni de brosser l’histoire de sa réception. On est alors mieux équipé pour comprendre les raisons qui font que Mort à Venise, près de cinquante ans après sa sortie, continue d’exercer sa fascination. Chronique du livre par Jacques Demange.
Analyse d’une œuvre : Les Lumières de la ville (Charlie Chaplin, 1931). En duo avec Jean-Marc Leveratto. Vrin, coll. "Philosophie et cinéma", 2017. ISBN 978-2-7116-2790-5, 152 p. Présentation sur le site de Vrin.
Lorsqu’en mars 1931 Charlie Chaplin vint présenter à Paris son nouveau film, Les Lumières de la ville, le public parisien lui réserva un accueil triomphal. A peine le célèbre cinéaste paraissait-il au balcon du Crillon que la foule le saluait en criant « Vive Charlot! ». Non pas « vive Chaplin! »... De fait, City Lights est un « objet-frontière » qui fait communiquer des savoir-faire différents – un mélodrame et une comédie, un film d’auteur et un long métrage sonore sans paroles. Le film signe discrètement, dans la carrière de son auteur, le passage du muet au parlant, le passage du petit film au grand film et le passage de l’emploi de Charlot à celui de Chaplin. Autant de raisons de l’étudier, à la fois d’un point de vue technique, d’un point de vue artistique et d’un point de vue culturel.
Analyser une adaptation. Du texte à l’écran En duo avec Jean Cléder. Flammarion, coll. "Champs", 2017. EAN13 : 9782081395954, 386 p.
Que se passe-t-il lorsqu’une œuvre littéraire est adaptée au cinéma ? Pour analyser le passage du texte à l’image, comment aller au-delà d’une simple énumération des changements ? Une adaptation cinématographique est-elle une interprétation d’un texte ou un objet autonome ? De La Princesse de Clèves à Shining, de Tamara Drewe à Madame Bovary, Jean Cléder et Laurent Jullier ré-examinent les notions de personnage, de narration ou de fidélité, pour présenter des clefs de réflexion dans cette perspective : mieux comprendre ce qui se joue lorsqu’un livre devient film (et inversement). Analyser une adaptation nous invite à identifier les passerelles et les spécificités, en abandonnant la séparation entre les arts qui limite la compréhension de la littérature comme du cinéma, pour les faire véritablement dialoguer entre eux. Consulter le sommaire et feuilleter le livre en ligne.
Les images de synthèse au cinéma En duo avec Cécile Welker. Armand-Colin, coll. "Focus", 2017. EAN13 : 9782200617110, 152 p.
Les êtres humains, les décors et les objets qui se trouvent pour de bon devant la caméra ne suffisent plus ! Calculer un extraterrestre ou incruster la tour Eiffel pour faire croire que la scène se passe à Paris : aujourd’hui, tous les genres de films ont recours aux images de synthèse, et le cinéma ne peut plus s’en passer. Quand sont-elles apparues ? Comment les conçoit-on ? Quelles sont les étapes de leur intégration à un film ? Quelles sont les spécificités économiques de leur production ? Ces images nouvelles bouleversent-elles les habitudes des cinéastes et des spectateurs ? Illustré d’exemples variés et d’entretiens de spécialistes, ce livre propose une synthèse en répondant à toutes les questions que l’on peut se poser sur les évolutions des technologies, des pratiques et des métiers liées à l’apparition des images de synthèse au cinéma. Consulter le sommaire et lire un extrait.
Le clip. Histoire et esthétique En duo avec Julien Péquignot. Armand-Colin, 2013. 224 pages. EAN13 : 9782200281212.
Aujourd’hui un clip peut être partagé sur Facebook ou sur YouTube,
passer sur MTV au fond d’un bar, ou bien sortir en DVD signé d’un
réalisateur reconnu. On peut aussi le retrouver dans le programme d’un
festival de cinéma, dans un spectacle vivant mêlant sons et lumières,
ou encore dans les salles d’un musée d’art contemporain. Au cœur
d’enjeux financiers colossaux, le clip conserve pourtant cette aura de
gratuité, aux deux sens du terme, qui a contribué à son succès et qui
fait sa légèreté. Ainsi s’inspire-t-il de quantité de formes d’art et
les influence-t-il en retour. Quel autre objet réalise cet exploit
d’occuper tout à tour tant de fonctions, d’usages et de statuts sociaux
? Des Beatles à Gangnam Style, de Thriller à Lady Gaga en passant par
Michel Gondry et le Top 50, l’ouvrage propose les clés historiques,
esthétiques et thématiques du phénomène clip. Consulter le sommaire ---- Consulter l'index, la webographie et la bibliographie.
Grey's Anatomy. Du cœur au care En duo avec Barbara Laborde. PUF, 2012. 162 pages. ISBN : 978-2-13-060658-1.
Grey’s
Anatomy, la série télévisée la plus regardée en France en 2010, vise à
nous mettre sur la voie de la « vie bonne ». Comment ? En nous
encourageant à nous soucier d’autrui. C’est pourquoi, sans doute, le
Times a classé sa créatrice, Shonda Rhimes, parmi les « cent hommes et
femmes dont le talent ou l’exemple moral transforme le monde » :
symptôme de son temps, Grey’s Anatomy se propose aussi comme un remède.
Ce livre fait le tour des procédés visuels, musicaux et scénaristiques
qui sont déployés saison après saison pour nous convaincre du
bien-fondé éthique des partis pris de la série. Consulter le sommaire
Lire les images de cinéma 3ème édition augmentée En duo avec Michel Marie. 263 pages. Larousse, coll. « Comprendre & Reconnaître », 2012. ISBN: 9782035876430.
Ce
livre fournit des outils indispensables pour
décrypter le cinéma à l'échelle du plan (point de vue, distance focale,
profondeur de champ...), de la séquence (scénographie, montage,
suspense...) et du film (ressorts de l'histoire, genres,
personnages...). Les figures répertoriées sont illustrées par un choix
de
photogrammes issus de films très variés. La mécanique de la narration
filmique et les détails de la scénographie sont ensuite décortiqués à
travers 23 analyses de séquences, qui sont autant d'exemples d'une
lecture 'fine' du cinéma. Les films ont été sélectionnés de manière à
représenter à égalité des succès populaires (DrJerry et Mr Love,
Titanic, Kill Bill ou Avatar) et des classiques du septième art
(Octobre, Sunset Boulevard, Le Septième Sceau, Vertigo). Ce livre n'est
pas un répertoire de règles grammaticales hors desquelles on resterait
devant le film comme devant un texte en langue étrangère. Il ne porte
pas davantage sur des films complexes, ardus, ou prétendument
illisibles sans mode d'emploi. Lire les images de cinéma, c'est
prolonger le plaisir du spectacle en analysant, en décortiquant, en
regardant à la loupe ce qui a passé à toute vitesse, à 24 ou à 25
images par seconde. L'avis de Jean-Max Méjean.
Les pin-up au cinéma En duo avec Mélanie Boissonneau. Armand Colin, Paris, 2010, coll. Albums. 142 pages. EAN13: 9782200242893.
Les pin-up sont de retour. Elles n’étaient pas
parties bien loin mais le féminisme les avait assimilées à des
femmes-objets domestiquées pour servir le « désir de voir » masculin.
C’est fini : la pin-up est devenue l’une des incarnations du girl
power, et le cinéma l’a souvent entendu de cette oreille, bien avant
que le retour en vogue du burlesque valide cette association. D’où
vient la figure de la pin-up ? Quand est-elle apparue ? Comment
s’est-elle modifiée au cours des époques ? À quoi ressemblait une
pin-up en 1920? Que faut-il à une actrice pour endosser ce rôle ?... Ce
sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce livre. Marilyn,
Betty, Martine, Jessica... La pin-up est là pour être regardée, mais
être regardée ne fait pas d’elle une potiche
Présentation sur le site de l'éditeur ---- Lire l'introduction ---- Lire la critique
du livre dans Citazine ---- Lire la chronique du livre dans La Recherche
Cinéphiles et cinéphilies. Une histoire de la qualité cinématographique En duo avec Jean-Marc Leveratto. Armand Colin, Paris, 2010, 224 pages. EAN13 : 9782200244453.
Ce livre rend compte de la naissance et de l’évolution de la culture
cinématographique, appréhendée comme un savoir partagé par tous les
consommateurs passionnés de cinéma. Il montre comment la parole
cinéphile s’est constituée sur la base de la consommation régulière du
grand film, comment sa prolifération a conduit à la constitution d’une
cinéphilie académique et à la patrimonialisation du grand fi lm,
comment la consommation cinématographique s’est individualisée sous
l’effet de la globalisation de l’échange cinématographique et du
développement des nouvelles technologies internet et le DVD notamment
qui permettent à chacun de construire sa propre cinéphilie.Il s’agit,
au-delà d’une vision catastrophiste de la mort du cinéma ou d’une
célébration naïve du marché cinématographique, d’une description de la
naissance des cadres contemporains de l’expérience cinématographique,
de la perception et du jugement de la qualité cinématographique.
Lire l'introduction --- Table des matières --- Lire la critique du livre par Olivier Alexandre dans La vie des idées --- Lire la critique du livre sur le blog 7emeart --- Lire le débat à propos du livre dans la revue 1895.
Les hommes-objets au cinéma En duo avec Jean-Marc Leveratto. Armand Colin, Paris, coll. Albums. 142 pages, 2009. EAN13: 9782200242893.
Qu’est-ce qu’un homme-objet ? C’est un homme qui retourne la condition
humaine telle que l’existentialisme la concevait. « J'existe mon corps,
disait Jean-Paul Sartre : telle est sa première dimension d'être ». Eh
bien l’homme objet, son corps l’existe. Le cinéma ne pouvait
qu’accueillir avec gratitude une telle disposition à n’être pas
davantage que ce qu’on naît. Cette modestie est la plus photogénique
des qualités dont les tourneurs de manivelle ont jamais rêvée.
L’objectif de leur caméra s’arrête à la surface des choses, en effet,
limitation dont l’homme-objet s’accommode à merveille. On ne se
demandera jamais, en regardant l’un d’entre eux nonchalamment assis
dans un fauteuil, même s’il a l’air très absorbé, « à quoi pense-t-il ?
». Non ; nous nous arrêterons avant. A sa carrure, au déploiement de
ses doigts sur l’accoudoir. Il se pose, il pose, c’est offert, tout est
là. Qui demande aux jolis garçons d’avoir inventé la poudre ? Présentation sur le site de l'éditeur ---- Lire un extrait ---- Lire la critique du livre sur Critiques libres
Analyse d'une œuvre : Casque d'or (J. Becker, 1952) En duo avec Eric Dufour. Vrin coll. "Philosophie & cinéma", Paris, 2009, 138 pages. ISBN-13: 978-2711622191. Présentation sur le site de Vrin.
Casque d'or, écrivait Dudley Andrew,
s'efface à mesure qu'on le regarde. C'est un "cinéma du regret", qui
montre un monde doublement enfui, celui de la Belle-Epoque si l'on
considère l'histoire qu'il raconte, et celui d'un certain cinéma de la
camaraderie, de la sincérité, de l'authenticité et du goût de la belle
ouvrage, si l'on considère la façon dont il a été fait et qui sourd
parfois de ses images. Malgré tout, le film n'a pas trop l'air d'un «
vieux film ». Il passe les époques et les modes. L'un des deux lieux
communs critiques les plus entendus à son propos est d'ailleurs de le
qualifier de « film à costumes qui ne fait pas son âge ». Et pourquoi
cette jeunesse ? Parce qu'on aurait affaire à un « exercice de style »
? Ou parce qu'il montre des personnages aux sentiments et aux
aspirations toujours d'actualité ? Ou bien, justement, parce que la
nostalgie dont il est si profondément empreint gomme les signes de
contemporanéité qui pourraient lui faire accuser son âge ? Consulter la table des matières
---- Lire la critique du livre dans la French Review
La leçon de vie dans le cinéma hollywoodien En duo avec Jean-Marc Leveratto. Vrin coll. "Philosophie & cinéma", Paris 2008. 138 pages. ISBN-10: 2711619966. Présentation sur le site de Vrin.
Si un film se suffisait à lui-même, il nous ferait fuir, nous qui
aimons extrêmement le cinéma. On ne répétera jamais assez que tout
récit audiovisuel a besoin de quelqu'un pour l'animer, quelqu'un qui
s'engage à le faire vivre en peuplant ses hors-champs et ses ellipses
de désirs et de réflexions, sans lesquels il ne serait qu'un
son-et-lumière déployant ses fastes pour rien. C'est ce philosopher
pratique qui constitue le point de départ du présent livre, ce qui se
passe quand le film nous apprend quelque chose parce que nous pensons
avec lui. Le Lys de Brooklyn, Show Boat, Mogambo
: tous objets qui invitent à la culture de soi en réfléchissant
discrètement à LA question fameuse « comment faut-il vivre ? ».
Consulter la table des matières
Stendhal, le désir de cinéma. Suivi des Privilèges du 10 avril 1840 de Stendhal En
duo avec Guillaume Soulez. 114 pages. Séguier-Archimbaud, coll. « Carré
Ciné » dir. par Fr. Sojcher, Paris, 2006. ISBaN 2-84049-472-8.
En avril 1840, Stendhal rédige les Privilèges. A travers ces étranges
rêveries de toute-puissance, se lit une sorte de préfiguration des
pouvoirs du dispositif cinématographique qui sera mis au point
cinquante ans plus tard. Comment ce désir de cinéma entre-t-il en
résonance avec le réalisme si particulier de Stendhal, souvent illustré
par le travelling imaginaire du “miroir que l’on promène le long d’un
chemin” dans Le Rouge et le Noir? Les auteurs ont mené l’enquête au
sein de la réflexion esthétique stendhalienne. Ils décrivent l’effet
sur Stendhal de la transformation du spectateur en ce début du
dix-neuvième siècle, avec l’apparition des nouvelles machines à images.
Ils reviennent sur sa théorie de la sensation, en particulier à l’aune
des recherches contemporaines sur les expériences de pensée et les
mondes possibles. Pourquoi ce montage des reflets auquel se livre
Stendhal nous apparaît-il aujourd’hui comme quelque chose de
cinématographique ? Consulter la table des matières ---- Lire la recension par Rachida El Mala
Abécédaire des Parapluies de Cherbourg Vrin coll. "Philosophie et cinéma", 2023 (Réédition en version augmentée du livre éponyme initialement paru en 2007 aux éditions de l’Amandier). 128 pages. ISBN 978-2-7116-3121-6.
Précis de critique sociale recouvert d’un vernis de chansons qui restent en tête et de robes aux couleurs vives, Les Parapluies de Cherbourg est un opéra populaire et brechtien qui observe sans aménité les lieux privés et publics de la friction entre différences de classe et sentiment amoureux. Ce livre propose une analyse à la fois ordonnée et musardeuse de la façon dont le politique et l’artistique s’y articulent. Présentation sur le site de l’éditeur
Analyser un film. De l'émotion à l'interprétation Flammarion coll. "Champs - Arts" [2012] rééd. 2022. 432 pages. EAN : 9782080284822.
Analyser un film, c’est avant tout s’interroger
sur l’origine de nos émotions. Comment un simple film peut-il réussir à
nous parler, à nous bouleverser, à changer l’image que nous avons de
nous-mêmes, à nous persuader qu’il dit des choses vraies sur le monde
qui nous entoure? Pour répondre à ces questions, l'auteur propose trois
types de lectures filmiques : 1) l’analyse typologique : quel genre
d’histoire racontent les films ? 2) l’analyse formelle : quel arsenal
technique et symbolique déploient-ils? 3) l’analyse conceptuelle :
quelles interprétations permettent des disciplines comme la sémiologie,
l’esthétique, les Gender et les Cultural Studies, l’anthropologie, la
psychanalyse, la narratologie, la poétique historique… ? Sans
distinction d’époque, de prestige ou de genre, l'auteur convoque un
grand nombre de films du patrimoine mondial et s’adresse à la fois aux
étudiants, aux enseignants et à tous les cinéphiles. Lire un extrait sur le site de l’éditeur
Debord. Paris, Les Pérégrines, coll. « Icônes », 2021. 128 p. ISBN : 979-10-252-0541-9. Présentation sur le site de l'éditeur.
Guy Debord est connu comme le théoricien du spectacle. Depuis 1960, il a souligné la présence toujours plus envahissante, autour de nous, d’événements dont il n’y pas grand-chose à faire d’autre que les regarder car ils ont d’abord été conçus dans ce but. Et le temps passé depuis n’a fait qu’apporter de l’eau à son moulin. Le culte des images et des marchandises n’était pourtant qu’un détail de la théorie de Debord, comme chez nombre de ses prédécesseurs en matière de critique sociale… Cet essai est accompagné d’inédits provenant du fonds Debord de la BnF, « trésor national » depuis 2009.
Notes en ligne. Lire le début du livre.
Qu'est-ce qu'un bon film ? 3ème édition refondue. Armand Colin, coll. Focus Cinéma, 2021. 240 p. EAN 9782200629878.
– J’ai adoré.
– Tu es fou ? C’était mauvais.
Au cinéma, nous n’avons pas tous les mêmes goûts. Il existe quantité de raisons de
s’enthousiasmer pour un film (ou de bâiller devant lui), et ce livre en fait le tour. Il ne tranche pas. Quels que soient mes goûts et ceux de mon voisin, je n’ai pas à me sentir inférieur ni supérieur à lui. Même s’il fait la moue quand je lui dis quel est mon film préféré. D’ailleurs la recette du bon film n’existe pas, sinon les réalisateurs l’appliqueraient depuis longtemps. Tout le monde fait de son mieux, de chaque côté de l’écran. Ce n’est pas facile. On ne sait pas toujours dire à l’avance quelles qualités un film doit posséder pour nous plaire. Et en sortant de la séance, on ne sait pas toujours quoi dire. Qu’est-ce qu’un bon film ? dédramatise la question. Acceptons nos différences. Consulter la table des matières et lire l'introduction sur le site de l'éditeur.
L'analyse de séquences 5ème édition refondue. Armand Colin, 2019, Coll. Cinéma/Arts visuels. 256 p. EAN 9782200625160.
Comment analyser une séquence de film ? Qu’on s’y lance pour le plaisir ou dans le cadre d’un examen, il est prudent de partir bien équipé. Ce livre est conçu comme une boîte à outils. Il fournit les bases indispensables à l’exercice d’analyse, en matière aussi bien de technique que d’esthétique. Chacun des outils est présenté à l’aide de tableaux, de photogrammes et d’exemples de films puisés dans toute l’histoire du cinéma. Nul besoin d’être un cinéphile accompli pour se les approprier. Des descriptifs d’épreuves, enfin, parmi celles qui comportent une analyse de séquence, sont fournis et commentés : l’option cinéma du bac et des agrégations de lettres et d’arts plastiques, les concours d’entrée à l’ENS (Lyon et Paris), à la Fémis, à Louis-Lumière et à l’INSAS (Bruxelles). Cette cinquième édition refondue propose quatre nouveaux exemples d’analyse : Gilda (Charles Vidor, 1946), Beau-père (Bertrand Blier,1981), Les Amitiés maléfiques (Emmanuel Bourdieu, 2006), Control (Anton Corbijn, 2007). Présentation sur le site de l'éditeur.
Star Wars, anatomie d’une saga 3ème édition. Armand Colin, 2015, Coll. Cinéma/Arts visuels dir. par Michel Marie. 232 p. EAN 9782200611743.
Star Wars,
comme disent ses fans, c'est " tellement plus que du cinéma " ! Il y a
les romans, les jeux, les BD, les sites internet, les costumes, les
encyclopédies sans parler du programme de la défense nationale des
États-Unis. Un univers qui s'adopte et qu'on utilise à la manière d'un
jeu de construction pour produire à son tour et aussi pour réfléchir à
des questions importantes, et parfois même un style de vie.
A la veille de la sortie du 7e épisode de cette saga légendaire et si
populaire du cinéma, cet ouvrage décortique les films (leurs grands
thèmes, les inspirations mythologiques et littéraires, les ressorts
naratifs...), les compare aux classiques de l'histoire du cinéma et
analyse l'engouement des fans (notamment ce foisonnement de
courts-métrages amateurs, à la fois hommages et parodies de l'œuvre).
Un livre pour tous ceux et toutes celles qui ont envie de (re)découvrir
Star Wars, à la fois phénomène de cinéma et de société. Présentation sur le site de l'éditeur. Lire l'avant-propos et le début du chapitre 1 au format ebook.
Interdit aux moins de 18 ans. Morale, sexe et violence au cinéma Armand Colin, Paris, hors collection, 2008. 240 pages. ISBN: 978-2200346294. Cinéma et cognition L’Harmattan,
coll. « Ouverture philosophique » dir. par D. Château & Br.
Péquignot, Paris, 2002. ISBN : 2-7475-2327-6. 224 pages. Cahiers Louis-Lumière n°11 : « Le cinéma face aux histoires du regard », L. Jullier & V. Lowy dir., mai 2018.
Mise Au Point n°8: « Chapelles et querelles des théories du cinéma », 2016 [en duo avec Martin Lefebvre]. Les films à voir cette semaine. Stratégies de la critique de cinéma L'Harmattan, coll. "Champs visuels", 2015, ISBN : 978-2-343-05992-5 • 256 pages. Recherches sémiotiques/Semiotic InquiryVol. 30, n° 1-2-3, Montréal, nov. 2014 : "L'éthique du care/The Ethics of Care". Théorème n° 15 : « Le cinéma en situation. Expériences et usages du film » Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2012. ISBN-13 9782878545852. En trio avec Laurent Creton et Raphaëlle Moine. Degrés vol. 38, n°142 : « L’expérience du spectateur » Bruxelles, été 2010. En duo avec Jean-Marc Leveratto Grey's Anatomy : Dal cuore alla care
En duo avec Barbara Laborde, Rome, Gremese, 2013. ISBN: 9788884407665, 144 p. Lire les 20 premières pages. Edition grecque : Grey's Anatomy. Φροντίδα από καρδιάς. Αθήνα, Καρδαμίτσα (Athènes, Kardamitsa Publications) 2014. Traduit par Αντουανέττα Καλλέγια. ISBN: 9789603543336. Η σειρά Grey's Anatomy, η τηλεοπτική σειρά με τη μεγαλύτερη
τηλεθέαση στη Γαλλία κατά το 2010, επιχειρεί να μας βάλει στο "σωστό
δρόμο". Πως; Ενθαρρύνοντάς μας να ενδιαφερόμαστε για τον πλησίον μας.
Αυτός είναι αναμφίβολα ο λόγος για τον οποίο το περιοδικό Times
κατέταξε τη δημιουργό της, τη Shonda Rhimes, ανάμεσα στους "εκατό
άνδρες και γυναίκες των οποίων το ταλέντο ή το ηθικό παράδειγμα
μεταμορφώνει τον κόσμο": σύμπτωμα της εποχής της, η σειρά Grey's
Anatomy προβάλλεται επίσης και ως μέσο θεραπείας.Το βιβλίο αυτό αναλύει
τις οπτικές, μουσικές και σεναριακές διαδικασίες που αναπτύσσονται από
τη μία τηλεοπτική σαιζόν στην άλλη, για να μας πείσουν για τις στέρεες
βάσεις της ηθικής των θέσεων που υποστηρίζει η σειρά. (Από την
παρουσίαση στο οπισθόφυλλο του βιβλίου). Cinéfilos Y Cinefilias
En duo avec Jean-Marc Leveratto, Buenos Aires, La Marca Editora 2012,
Colección Biblioteca De La Mirada. ISBN: 9789508892355, 248 página. Trad. Víctor Goldstein. Présentation sur le site de l'éditeur. Gli uomini oggetto al cinema En duo avec Jean-Marc Leveratto, Rome, Gremese Editore 2011. ISBN: 8884406919- ISBN-13: 9788884406910. Traduttore : Sacchini E. Lendo As Imagens Do Cinema En duo avec Michel Marie. Senac, Sao Paulo 2009. ISBN: 8573598662- ISBN-13: 9788573598667 好莱坞式的浪漫爱情片能当真吗?如今的公众舆论推崇现实主义,而浪漫爱情故事只是心灵的口香糖,属于
快速消费品,只配放在超市专柜里,或是在午后电视里播放。在地球上所有富有的国家里,人们不再相信伟大的爱情。
世界进入了公元第三个千年。对于电影中不真实的圆满结局、浪漫的日落、哀婉的小提琴,观众只是报以一笑。但是,这些似乎媚俗的影片却有一种魅力。或许因为
它们对激情的阐释并不像表面那样肤浅和幼稚。Lire la présentations du livre sur le site de l'Université de Beijing
Star Wars. Anatomie einer Saga UVK Verlagsgesellschaft, Konstanz 2007. 344 p. ISBN 978-3-89669-557-4.
La imagen digital: de la tecnología a la estética La Marca, Buenos Aires
2005. ISBN: 950-889-063-0
Analyser un film. De l'émotion à l'interprétation Qu’est-ce qu’un bon film ? Nouvelle édition remaniée et actualisée 256 pages. La Dispute, hors collection, 2012. ISBN : 978-2-84303-212-7. Qu’est-ce qu’un bon film ? 256 pages. La Dispute, hors collection, Paris 2002.
ISBN : 2-84303-060-9
Les images de synthèse. De la technologie à l’esthétique 128 pages. Nathan, coll. « 128 » dir. par Francis Vanoye, Paris 1998. ISBN : 2-09-191049-X.
Pourquoi le sexe et la violence font-ils recette au cinéma ? Pourquoi
déclenchent-ils tant de polémiques ? Le but de ce livre est de
réfléchir sereinement à la conduite à tenir face aux « images
sulfureuses ». Après une étude comparée du problème de la censure en
France et aux Etats-Unis, l'auteur analyse les attitudes possibles face
aux scènes de violence et à la pornographie. Il étudie la façon dont
des films comme Irréversible, Elephant, ou Lilith ont été reçus par le
monde des médias ou celui de l’éducation. Il tente d’expliquer les
raisons d’agir et de réagir des créateurs et spectateurs. Chaque
chapitre se termine donc par l’interview d’un expert : réalisateur,
philosophe, critique, psychologue... etc. Présentation sur le site de l'éditeur ---- Consulter la table des matières et l'index ---- Lire la critique du livre
sur le blog d'Albert Montagne ---- Lire la critique du livre par
Pierre-Olivier Toulza sur Nonfiction.fr
Le son au cinéma. Image et son : un mariage de raison L’Etoile-Cahiers du Cinéma, Paris, collection «Petits Cahiers», 2006. ISBN : 2866423372. 96 pages.
Au
cours de l’histoire du cinéma sonore, les cinéastes ont accordé de plus
en plus d’importance à la bande son, dont la richesse est aujourd’hui
un facteur essentiel de qualité esthétique et de succès public. Savoir
analyser aujourd’hui ce que l’on entend au cinéma - les paroles, la
musique, les bruits - participe désormais de la compréhension de
l’œuvre d’un cinéaste. C’est aussi un élément déterminant dans
l’émotion procurée par le film. L’auteur apporte un éclairage
historique où l’on découvre qu’un riche univers sonore existait déjà
dans les salles au temps du muet, que le multipistes a été inventé il y
a des lustres ou que la révolution numérique a d’abord eu lieu en
France... L’ouvrage permet egalement de comprendre les pratiques des
métiers du son. Une trousse de secours pour le spectateur désorienté,
des analyses de séquences, des interviews et des documents de travail
de professionnels complètent cette approche du son au cinéma. Présentation du livre ---- Lire la critique du livre par
Jean-Jacques Birgé
Hollywood et la difficulté d’aimer Stock 2004, coll. « Un ordre d’idées » dirigée par Nicole Lapierre. 304 pages. ISBN: 2-234-05661-6. Prix du meilleur essai 2004 du SFCC, Syndicat français de la critique de cinéma
Comment peut-on encore prendre au sérieux une vieille romance
hollywoodienne ? Le réalisme domine aujourd'hui les discours publics
sur l'amour, repoussant le genre de la romance dans des ghettos où se
consomment rapidement des chewing-gums du cœur - les gondoles de
supermarchés réservées aux livres Harlequin, la télévision hertzienne
de l'après-midi. Le discrédit du « grand amour » dans les sociétés les
plus riches de la planète semble total. Et pourtant, ces films, devenus
des objets kitsch dont les improbables happy ends, les couchers de
soleil romantiques et les violons languissants font sourire les
spectateurs du troisième millénaire, conservent un pouvoir de
fascination. Peut-être parce que la vision qu’ils donnent de la passion
est moins simple qu’il n’y paraît.
Consulter la table des matières et la filmographie ---- Lire la critique du livre sur Critiques libres
Le but de ce livre est de décrire ce qui se passe dans la tête du
spectateur pendant qu’il regarde un film. De manière plus précise, la
tâche est double : 1. Décrire, au sein de l’architecture mentale
commune à tous les humains, les mécanismes perceptifs, cognitifs
et et émotionnels mis en jeu par le dispositif cinématographique.
2. Observer les processus d’allers-et-retours entre ces processus et
les films. Le parcours est organisé le long d’une échelle de points de
vue sur la réception du film, depuis le micro-niveau des percepts, pour
lequel les sciences cognitives peuvent seules être de quelque secours,
jusqu’au macro-niveau de la compréhension de l’histoire et du plaisir,
où elles entrent en concurrence avec d’autres secteurs des sciences
humaines.
Consulter la table des matières ---- Lire la critique du livre par Nicolas Mathieu sur Objectif Cinéma
L’écran post-moderne. Un cinéma du recyclage et du feu d’artifice
208 pages. L’Harmattan, collection «Champs Visuels» dirigée par P.-J.
Benghozi, J.-P. Esquenazi & Br. Péquignot, Paris 1997. ISBN :
2-7384-5083-0.
La Guerre des étoiles, Le grand bleu, Diva, Les Aventuriers de l’arche
perdue, Pulp Fiction... A divers titres, ces films relèvent d’un cinéma
post-moderne. Incomparable divertissement pour les uns, tombeau du
septième art pour les autres, qu’en est-il exactement de cette tendance
apparue sur les écrans voici vingt ans ? On dresse ici l’état des lieux
en exposant les réponses que le cinéma post-moderne apporte aux crises
du récit et de la représentation, qu’il choisisse la voie des
recyclages assortis d’un clin d’œil ou encore celle du feu d’artifice
multipistes sur écran géant. Sont analysés au passage les rapports
qu’il entretient avec la “morale des images”, avec des techniques comme
celle des images de synthèse, ou encore avec des courants esthétiques
anciens comme celui de l’avant-garde des années vingt. Au final, dix
analyses confrontent le cinéma post-moderne à ses cousins, clips, spots
publicitaires et tours de manège. Consulter la table des matières
Théorème Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle n°36 : « Usages de l’interprétation,
interprétations de l’usage. Cinéma, télévision, BD », déc. 2023. ISBN : 978-2-37906-088-5. ISSN : 1159-7941 [en duo avec Guillaume Soulez].
Nous sommes tous des interprètes. Non seulement au quotidien, quand nous interrogeons le monde qui nous entoure pour essayer d’en extraire du sens ou pour le réorganiser en imagination, mais surtout quand nous prenons place devant un écran, des images. Ce rectangle lumineux qui délimite un certain nombre de signes semble même réclamer une interprétation de notre part. À moins que nous ne décidions de faire usage, plutôt, des signes qu’il nous envoie ? Mais quelle différence y a-t-il entre usage et interprétation ? Et quel lien y a-t-il entre nos usages des images et nos interprétations ? Les milliards de films, d’épisodes de séries et de vidéos en ligne consommées chaque jour de par le monde sont des milliards d’images interprétées, que leurs spectateurs/trices se le disent – et ils/elles le disent de plus en plus – ou non. Pour y réfléchir, après une introduction qui fait un point sur le débat actuel dans la théorie littéraire, la philosophie de l’art et en sciences humaines, Théorème a choisi la confrontation des approches : chacun des contributeurs de ce numéro mobilise des outils et méthodes que les autres n’utilisent pas : esthétique, histoire, sociologie, sémiologie, didactique, etc. De même pour le choix d’une confrontation des objets : cinéma, télévision, bande dessinée, etc. Lire le numéro en ligne (à p. de 2024).
Mise Au Point n°15: « Chefs-d'œuvre et navets. La construction de la qualité cinématographique », avril 2022 [en duo avec Raphaëlle Moine].
Accorder de la valeur aux films : rien de plus normal. À ceux qu’on projette de voir, à celui qu’on voit, à ceux qu’on a vus, et même à ceux qu’on n’a jamais vus et qu’on ne verra probablement jamais. Or, bien que l’université considère le cinéma depuis des dizaines d’années comme un objet digne d’intérêt, la question des qualités prêtées aux films n’y a pas fait l’objet d’études proportionnelles à l’importance qu’elle a au quotidien. Ce numéro de Mise au Point, en présentant des pratiques d’évaluations très différentes les unes des autres, vise à consolider l’idée selon laquelle il est possible, et tout à fait légitime, d’admirer sans aimer et d’aimer sans admirer, c’est-à-dire de valider des raisons d’aimer qui ne sont pas les nôtres. Lire le numéro en ligne.
Cinéphilies et sériephilies 2.0. Les nouvelles formes d'attachement aux images En duo avec Mélanie Boissonneau. Peter Lang éd. (Berlin, Bern, Bruxelles, New York,Oxford, Warszawa, Wien) coll. "Industries culturelles, Création, Numérique", 2019, 298 p. DOI. ISBN: 978-2-8076-1248-8.
Présentation sur le site de Peter Lang.
Enfin ! Depuis l’avènement d’Internet, les 99,9% d’amoureux des films et des séries qui n’exercent pas la profession de critique peuvent se faire entendre... Mieux, ils peuvent passer sans effort de la position devant à la position depuis : s’asseoir devant un écran et s’exprimer depuis un écran sont en effet devenus deux attitudes communes. Les films et les séries arrivent sur les terminaux domestiques ; tout desuite après et quelquefois même pendant leur diffusion, les avis et les analyses partent en sens inverse. Comment réagir devant l’abondance des critiques postées, la variété de leurs formes d’expression, l’interactivité qu’elles engendrent, sans parler du rapport à la professionnalisation qu’entretiennent leurs auteurs ? Une seule manière possible : l’interdisciplinarité. Le présent ouvrage réunit donc les contributions de spécialistes en provenance de champs divers (sociologie, Gender et Cultural Studies, Sciences de l’information-communication, etc.), sans oublier les acteurs les plus en vue de cette révolution de la parole critique, les « vlogueurs ». Consulter la table des matières. Lire l'introduction.
Kinéphanos [en duo avec Marc Joly-Corcoran] vol. 8, n°1, juin 2018 : « ‘I thought he was a myth!’ : Star Wars, univers étendu, légende, canon? ».
Les articles de ce numéro proposent, sous différents angles, de poser un regard éclairé sur l’objet transmédiatique qu’est le Star Wars de l’ère Disney. Comment la franchise évolue-t-elle, entre transnarrativité et mercantilisation, entre les avis contradictoires des fans et l’autoréflexivité des créateurs post-lucassien qui semblent moins intéressés à poursuivre la saga qu’à réaliser des films qui parlent d’elle. De quoi voir plus clair, nous l’espérons, dans cette inextricable constellation métatextuelle de références, de clins d’œil et de renvois à son propre passé qu’est devenue la saga Star Wars. Lire en ligne.
"À̀ l’heure où les images s’évanouissent dès leur diffusion, ne s’inscrivant plus dans aucune structure mémorielle, à l’heure où Telegram et autres applications de contrebande leur retirent leur capacité à devenir archives, à l’heure où elles rejoignent l’instantanéité de l’oralité et où leurs usages se conçoivent en privé, en bandes et en tribus, comment et pourquoi ne pas miser sur les Visual Cultural Studies pour y retrouver notre chemin ?" (V. Lowy). Ces études ont ceci de particulier qu’elles ne font pas de hiérarchie entre les images, et qu’elles se proposent de laisser de côté le regard esthétique, au profit d’un regard culturel moins préoccupé par l’idée du Beau que par les forces sociales en présence au moment où le contact se fait entre l’image et son spectateur.
Présentation sur le site de l'ENSLL.
L’objet de ce dossier existe-t-il ? Y a-t-il vraiment aujourd’hui des querelles et si oui où s’enflamme-t-on pour des questions de théories du cinéma ? Que l’approche théorique d’un objet comme le cinéma heurte parfois le « sens commun », pour reprendre le thème du livre d’Antoine Compagnon Le Démon de la théorie, nul n’en doute ; mais que les chercheurs se disputent entre eux à propos du bien-fondé des postulats élémentaires qu’ils utilisent au quotidien n’a rien d’évident. Il y a certes des querelles, et les articles qui composent ce dossier en témoignent, mais elles ne sont pas nombreuses, ou si elles le sont c’est la visibilité qui manifestement leur manque – on entend davantage de critiques « fondamentales » dans les couloirs des universités et aux tables des cafés que dans les colloques ou les publications savantes. Il est légitime, dès lors, de se demander pourquoi. Lire le numéro en ligne.
Comme le remarquait Guy Debord il y a plus d'un demi-siècle, la
critique de cinéma est un « spectacle au deuxième degré, où le critique
donne en spectacle son état de spectateur même ». La mise en scène de
ce spectacle a-t-elle des règles ? Suit-elle un rituel précis ? Le
texte critique est-il si proche de la littérature autobiographique que
le bon plaisir prend toujours le pas sur la nécessité de coller au
texte jugé ?... Le présent ouvrage tente de répondre à ces questions
avec les outils de plusieurs disciplines universitaires, histoire et
Cultural Studies notamment. Une douzaine d'auteurs y étudient les
stratégies mises en œuvre par les critiques, à différentes époques et
dans différents pays, pour exposer leurs goûts ou pour convaincre leur
public du bien-fondé de leurs positions. En fin d'ouvrage, on trouvera
des entretiens avec des critiques de Positif, des Cahiers du cinéma et de Studio Ciné Live. Sommaire et liste des auteurs. Lire l'article "Les 'meilleurs' films de tous les temps". Présentation du livre sur le site de l'éditeur. Lire la recension sur le site canadien Cinéfilic
La
leçon de vie, celle que propose le film narratif courant à ses
spectateurs en quête d'avis, de modèles ou de repoussoirs, ou
simplement curieux de savoir comment vivent les autres, est donc un
objet digne d'intérêt. Il n'y a aucune raison de le laisser plus
longtemps dans l'ombre. Il faut attirer l'attention des chercheurs sur
cette dimension de l'expérience filmique, et le faire d'emblée en
croisant les disciplines – la direction commune de ce numéro est moins
le produit de circonstances fortuites que celui d'une volonté de
travailler de manière interdisciplinaire. C'est d'ailleurs ce qui
pourrait expliquer l'infortune du thème de la leçon de vie, jusqu'ici,
dans le champ des études cinématographiques : le fait qu'il touche
aussi bien à la philosophie et à l'éthique qu'à l'anthropologie, la
sociologie, la psychologie, les Gender Studies et les études de
réception. Lire le texte d'introduction du numéro.
«
Les films sont davantage que ce qui tombe de l'écran et des
haut-parleurs » écrivait Herbert Blumer en 1932. Donner du sens aux
données audiovisuelles suppose en effet quantité d’interactions entre
toutes sortes d’agents et quantité d’ajustements entre toutes sortes
d’hypothèses interprétatives. Ce que nous pensons du film et le
bénéfice que nous en tirons varie en fonction de la situation. Avec qui
le voit-on ? Quel usage ferons-nous de ce que nous voyons ? Comment la
confrontation avec d’autres opinions modifiera-t-elle la nôtre ?
Comment le film s’accommodera-t-il de nos « identités multiples » ? Au
lieu d’être centré sur le « texte », mais sans pour autant poser que le
spectateur est libre d’interpréter à sa guise toutes les données qui
lui arrivent, cet ouvrage explore la situation cinématographique, ce
moment de vie privilégié qui mobilise nos ressources et nos
dispositions. Lire l'introduction.
Corps n°9 : « Un corps de cinéma » CNRS éd., 2011. En duo avec B. Andrieu
Un corps humain de cinéma n’est pas un corps,
mais une entité incorporelle qui se présente à nous avec certaines
qualités anthropomorphes, qu’à la fois il manifeste et qu’on lui prête.
Tous les moyens sont bons pour que cette entité nous ressemble, car
nous aimons à imaginer qu’elle appartient, en compagnie de ses
semblables, à des mondes possibles où se suspendent – à moins qu’ils ne
s’y résolvent - les conflits et les interrogations qui nous occupent au
long des jours. C’est à cela, entre autres, que servent les fictions,
or les corps de cinéma apparaissent essentiellement dans des fictions. Lire
l'introduction
On se propose de promouvoir l’autre cadre d’observation de l’événement
artistique que constitue l’expérience du spectateur. Changer de cadre
d’observation ne signifie pas étudier le public d’une œuvre, d’un genre
ou d’une technique artistique, ce que font toutes les études de
réception. Il s’agit d’appliquer la démarche anthropologique au
spectacle artistique et de reconnaître le caractère constituant de
l’engagement du spectateur dans l’activité artistique. Comprise
en ce sens, l’application d’une démarche anthropologique aux spectacles
artistiques ne constitue pas une alternative, mais un complément
indispensable aux deux types d’étude entre lesquelles se partagent
aujourd’hui leur expertise, l’approche sociologique (au sens large
incluant l’économie, l’histoire culturelle, les sciences politiques)
d’un côté, et l’étude esthétique (intégrant l’histoire de l’art, la
narratologie, la sémiologie, la psychanalyse, etc.. Consulter le sommaire ---- Lire l'introduction
"Grey's
Anatomy" cerca di porre noi tutti sulla strada di una "vita buona".
Come? Incoraggiandoci a occuparci degli altri. Questo è senza dubbio il
motivo per cui il Times ha classificato la sua creatrice, Shonda
Rhimes, "tra i 100 uomini e donne il cui talento ed esempio morale
trasformano il mondo". Sintomo dei suoi tempi, "Grey's Anatomy" si
presenta dunque come un racconto improntato alla care, la cura del
prossimo, antidoto al cinismo e all'indifferenza dilaganti.
Ripercorrendo le vicende di medici e specializzandi del celebre
ospedale di Seattle, questo volume analizza i procedimenti visuali,
musicali e di sceneggiatura messi a punto, stagione dopo stagione, per
catturare l'attenzione di milioni di spettatori e convincerli, altresì,
dei presupposti etici di questo straordinario fenomeno mediatico.
Este libro habla del nacimiento y la evolución
de la cultura; cinematográfica, percibida como un saber compartido por
todos los consumidores apasionados por el cine. Muestra cómo la palabra
cinefilo se ha constituido sobre la base del consumo regular del gran
film, cómo su proliferación condujo a la constitución de una cinefilia
académica y a la patrimonialización del gran film, cómo el consumo
cinematográfico se individualizó bajo el efecto de la globalización del
intercambio cinematográfico y del desarrollo de las nuevas tecnologías
de Internet y el DVD sobre todo, que permiten que cada uno construya su
propia cinéfila. Más allá de una visión catastrofista de la muerte del
cine o de una celebración ingenua del mercado cinematográfico, se trata
de una descripción del nacimiento de los marcos de referencia
contemporáneos de la experiencia cinematográfica, de la percepción y
del juicio de la calidad cinematográfica. Epicurea
L'uomo ha sempre giocato con il proprio corpo. Ma tutto è cambiato
quando il cinema ha cominciato a giocare con il corpo maschile: le
norme della virilità, ora enfatizzate sino al ridicolo, ora smitizzate
o completamente rivisitate, sono state più volte riscritte dalla
settima arte. Affrontando un argomento che da alcuni è ancora
considerato tabù, gli autori esplorano i diversi modi in cui il cinema
ha eretto il corpo maschile, non meno che quello femminile, a oggetto
di desiderio per gli occhi di donne e uomini, a partire dalle icone del
cinema muto per arrivare - attraverso numerose fasi intermedie - alle
star dai pettorali scolpiti e depilati del cinema contemporaneo. Nel
tracciare questa inconsueta storia tematica del cinema, foto e testi
interrogano spudoratamente il piacere che ciascuno di noi prova nel
mettere in gioco, attraverso quelle figure, la propria sensibilità
erotica.
Lire la critique du livre par Stefano Giani dans Il Giornale ---- Lire "I toy boys e tutti gli altri", la recension du Corriere Romano
《閱讀電影影像》En duo avec Michel Marie. Cube Press, Taïwan, 2010, coll. ArtSchol. ISBN: 978-986-6593-394
Traduction en chinois de Lire les images de cinéma.
從影片解讀談起
本書的標題顯然自相矛盾了。坐在銀幕前愉悅地欣賞電影,是件再簡單不過的事情,那麼,出版一本解讀電影的書籍的必要性為何呢?學習閱讀,我們尚可理解,但
電影不是文學,而且似乎多數的電影都能讓人一看就懂;因此,要將本書視為「有助於解讀影片的想法,卻不過於著墨電影的專業知識領域,的確不是易事。然而本
書也沒有企圖為電影贏得文學上的尊榮而改變其研究模式,皆因第七藝術無需如此;本書也不是那種「觀眾若不讀它,看電影時就會像讀外文書一樣」的讀物 Lire le résumé du livre
"Qual é o material necessário ao nosso conhecimento para decifrar um
filme?" Traduction en portugais, par Magda Lopes, de Lire les images de cinéma,
comprenant des analyses de films supplémentaires, notamment Highlander
et La Cité de dieu. Présentation sur le site de l'éditeur.
好 莱坞与情路难 Peking University Press 2008. 230 pages. ISBN:978-7-301-13905-9
Edition chinoise de Hollywood et la difficulté d'aimer.
Traductrice : Julie Zhu. Les photogrammes ont été tirés de DVD, non de
copies VHS comme c'est le cas pour l'édition française.
El sonido en el cine. Imagen y sonido: un matrimonio de conveniencia Paidos, Barcelone - Mexico - BuenosAires 2007. ISBN: 978-84-493-2027-9
"Con El sonido en el cine, Laurent Jullier aporta una perspectiva
histórica en la que descubrimos que en las salas de la época del cine
mudo ya existía un rico universo sonoro, que las pistas múltiples son
un invento antiguo o que la revolución numérica se dio por primera vez
en Francia" Version espagnole du Son au cinéma. Traducteur : Antonio
Francisco Rodriguez.
Il suono nel cinema. Storia, regole, mestieri Edizioni Lindau, Torino, 2007. 94 pages. ISBN: 8871806980. ISBN-13: 9788871806983
"Il
sonoro di un film è parte essenziale della sua riuscita artistica e
tecnica, e del suo impatto sullo spettatore. Ricostruendone la storia,
analizzando le più recenti conquiste tecnologiche e illustrando le
varie figure professionali coinvolte, Laurent Jullier permette al
lettore di districarsi in un ambito non sempre di facile comprensione."
Edition italienne du Son au cinéma. Traducteur : Mugellini E. Lire la critique du livre par Alessandro Izzi
Il cinema postmoderno Edizioni Kaplan, Torino 2007, coll. « One PM (1) »
dir. par Simone Arcagni. ISBN 88- 89908-08-4. 176
Version remaniée de
L’écran postmoderne, comprenant des analyses inédites, et une préface
de Simone Arcagni. Traductrice : Carla Capetta. A dieci anni dalla sua
uscita, questo testo risulta ancora fondamentale, anche in
rapporto alla massa di posizioni, analisi, studi sul cinema postmoderno
che spesso non sembrano trovare un luogo di sintesi da cui partire per
approfondimenti particolari. Con questo libro Jullier pone le
fondamenta ed edifica una teoria e un’estetica del cinema postmoderno
da cui non si può prescindere.
Lire la 4e de couverture ---- Lire l'introduction "Parliamo di calcio" ----
Lire "Il postmoderno spiegato da Madonna e Materazzi", la chronique d'Alberto Pezzota dans le Corriere della Serra ---- critique du livre par Simone Moraldi dans CinemAvvenire ---- Lire la
critique du livre par Dario Staefanoni dans CinemAllaCarte
Version, revue et corrigée, incluant les 6
épisodes de la saga (l’édition française de 2005 n’en comprend que 5).
Traducteur : Dr Rüdiger Hillmer. Star Wars ist zum gesellschaftlichen
Phänomen geworden, bei dem die beiden Trilogien nur einen kleinen,
zentralen Teil bilden. Hunderttausende von Fans auf der ganzen Welt und
Tausende Autoren von Spielen, Comics und Romanen arbeiten Tag für Tag
daran, das Star Wars-Universum weiter zu verzweigen. Die Filme selbst
sind nach und nach unter den Bildern, Klischees und Rekorden
verschwunden. Laurent Jullier stellt sich dieser Tendenz entgegen.
Allem, was direkt zu beobachten ist, gibt er in seinem kritischen Buch
den Vorzug: den Filmen und den Produkten, die aus der Saga heraus
entwickelt worden sind, und den Reaktionen, wie sie in Kritiken oder
Diskussionsforen zutage treten. Entretien dans Cinema (Allemagne) à propos du livre ---- Version anglaise de cet entretien
?Qué es una buena pelicula? Paidós Iberica S. A., Barcelone 2006, coll. «
Comunicación ». ISBN: 8449318335
Traduction en espagnol de Qu’est-ce qu’un bon film ? Tradución :
Miguel Rubio. Bajo máscaras infinitamente variadas, de la más ingenua a
la más sofisticada, Laurent Jullier descubre seis criterios para el
juicio del gusto en materia cinematográfica: el éxito, la técnica, la
edificación, la emoción, la originalidad y la coherencia. A partir de
numerosos ejemplos extraídos de la actividad crítica o las
conversaciones cotidianas, el autor investiga la utilización, el
sentido y las condiciones de validez de esos criterios. También pone en
entredicho muchos de nuestros tópicos, ideas recibidas e incluso
rituales inconscientes. Después de leer este libro, seguramente ya no
diremos las mismas cosas ni entablaremos las mismas conversaciones al
salir de una sala de cine. Y, sin embargo, el texto no sólo concierne
al mundo del cine, sino que constituye, más ampliamente, una especie de
introducción al uso razonado del juicio y del gusto. Lire les recensions de Gerardo Tudurí et d'Arturo Tena
Traduction en espagnol de Les images de synthèse. De la technologie à l’esthétique.
En la televisión, en la cabina de los jets, en las salas de cine, en
los quirófanos, los estudios de arquitectura y los laboratorios de
física, las imágenes digitales son omnipresentes. han revolucionado las
formas de representación del mundo y la mirada que ponemos sobre las
cosas y nuestro entorno. transforman las artes plásticas, el cine... es
te libro nos enfrenta a cuestiones sobre el modo de fabricación de las
imágenes digitales y sus campos de aplicación. su lectura no requiere
de conocimientos en informática y su ambición es la de otorgar las
claves necesarias para ayudar a comprender la nueva cultura visual, y
permitir una reflexión estética y epistemológica. Traducteur : Victor
Goldstei.
合 成的影像 (He Cheng De Ying Xiang) 中国电影出版社 (China Film Press), Canton, 2008. Edition chinoise de Les images de synthèse. De la technologie à l’esthétique. Traducteur : 郭昌京 GUO Changjing
Abécédaire des Parapluies de Cherbourg.
114 pages. Ed. de l'Amandier, Paris, coll. « Ciné-création », 2007.
ISBN:
978-2-35516-032-5.
Radiographie de l’amour qui passe, manifeste punk déguisé
en chanson de variétés, les Parapluies de Cherbourg cachent bien leur
jeu. Avec eux, Jacques Demy invente le genre du film de regrets, dont
les héros vivent leur vie au conditionnel passé.
Consulter la table des matières et l'index ---- Lire la critique du livre par Anne Feuillère
Une brève histoire du cinéma, 1895-2015
En duo avec Martin Barnier. Fayard, coll. "Pluriel", 2017. EAN13 : 9782818504819, 456 p.
Cet ouvrage s’adresse au grand public aussi bien qu’aux étudiants et aux cinéphiles. Il explique, illustrations à l’appui, plus de cent vingt ans d’histoire d’une industrie considérée à la fois comme un art et comme un média. Donnant les repères essentiels – des origines du cinéma à nos jours – dans le monde, il aborde les dernières découvertes et les cinématographies méconnues. Il livre aussi des outils d’analyse et de compréhension : à quoi reconnaît-on un film expressionniste ? Comment envisageait-on le montage dans les années 1900 ? Quelle révolution des images animées entraîne vraiment le numérique ? Une brève histoire du cinéma permet de saisir l’évolution des techniques et les enjeux qui régissent le monde du cinéma : une synthèse indispensable pour savoir ce qui se trame derrière le grand écran.
Analyser un film, c’est avant tout s’interroger
sur l’origine de nos émotions. Comment un simple film peut-il réussir à
nous parler, à nous bouleverser, à changer l’image que nous avons de
nous-mêmes, à nous persuader qu’il dit des choses vraies sur le monde
qui nous entoure? Pour répondre à ces questions, l'auteur propose trois
types de lectures filmiques : 1) l’analyse typologique : quel genre
d’histoire racontent les films ? 2) l’analyse formelle : quel arsenal
technique et symbolique déploient-ils? 3) l’analyse conceptuelle :
quelles interprétations permettent des disciplines comme la sémiologie,
l’esthétique, les Gender et les Cultural Studies, l’anthropologie, la
psychanalyse, la narratologie, la poétique historique… ? Sans
distinction d’époque, de prestige ou de genre, l'auteur convoque un
grand nombre de films du patrimoine mondial et s’adresse à la fois aux
étudiants, aux enseignants et à tous les cinéphiles. Lire la recension de Juliette Goursat.
Qu’est-ce qu’un bon film ? Ne comptez pas sur ce livre pour vous
l’apprendre. Le but du jeu n’y est pas d’imposer un standard du goût,
mais de comprendre comment le goût pour certains films se construit et,
surtout, se justifie chez les amateurs et chez les
professionnels. Chacun ses goûts, alors ? Oui et non. Quelquefois, les
raisons d’aimer le cinéma ou tel film en particulier sont partagées par
de vastes communautés, d’autres fois elles ne se rencontrent que chez
certains individus. Le tout est de rester lucide sur ces raisons
d’aimer, et de s’abstenir d’en faire les fondements d’une prétention à
les imposer. Suis-je forcément quelqu’un de bien si je préfère
Carl-Theodor Dreyer à Patrice Leconte ? Un imbécile si Fast and furious
me plaît davantage que Pauline à la plage ? Ce livre, conçu comme une
protestation contre l’intolérance culturelle, répond : non ! Tout
dépend de ce que je fais du film et de ce que je lui demande. Lire la recension de Jean Ferrette dans Lectures .
À l’appui des appréciations innombrables que chacun de
nous (profane, amateur, cinéphile ou critique) porte, au fil des jours,
sur tel ou tel film de cinéma, il n’est guère difficile de repérer
certains critères fortement récurrents. Sous les habillages les plus
variés – du plus naïf au plus distingué –, Laurent Jullier, enseignant
l’esthétique du cinéma à l’université de Metz, dégage six critères de
jugement de goût en matière de cinéma : le succès, la technique,
l’édification, l’émotion, l’originalité, la cohérence. À partir de
nombreux exemples empruntés à la critique ou aux conversations de tous
les jours, il décortique l’usage, le sens et les conditions de validité
de ces critères. Il fait ainsi exploser quelques-uns de nos dogmes, de
nos rituels ou de nos marottes, et nous n’échangerons peut-être plus
les mêmes propos en sortant d’une salle de cinéma. Mais ce livre
jubilatoire ne concerne pas que le cinéma, il constitue, plus
largement, une sorte d’introduction à un usage raisonné du jugement de
goût. Lire la critique du livre par Yves Laberge dans CiNéMAS
Lire les images de cinéma En duo avec Michel Marie. 240 pages. Larousse,
Paris, coll. « Comprendre & Reconnaitre » dir. par Michel
Guillemot. ISBN: 9782035833280. Date de publication : 2007. Rééd. avec
changements mineurs et nouvelle couverture en 2009.
S'initier
à l'analyse de films grâce à des outils et à des exemples d'analyse de
séquences. L'ouvrage est organisé en deux parties : (1) « Les outils de
base » : les recettes pour savoir lire le cinéma à l'échelle du plan,
de la séquence, et du film. Des exemples tirés de films très variés (de
Fantômas au Seigneur des anneaux, des films de Bergman à ceux de
Tarantino). Une importance également accordée à la bande-son. (2) «
Lectures de films » propose 30 analyses de séquences qui utilisent les
différents outils d'analyse. Les films sont sélectionnés de manière à
représenter à égalité des succès populaires et des œuvres un peu plus
difficiles. Ils sont regroupés en 8 chapitres recoupant les grandes
étapes de l'histoire du cinéma et introduits par une « boîte à outils »
spécifique. Consulter la table des matières ---- Lire la critique du livre par Teresa Faucon
L’analyse de séquences Nathan-VUEF, coll. « Fac-cinéma »,
janvier 2002. ISBN : 2-09 191 227-1. Rééd. en 2005 chez Armand-Colin, 188 pages.
Première version : comprend sept analyses qui n’ont pas été reprises
dans l’édition actuelle, dont trois consultables ici : l’ouverture de
Shining, celle des Parapluies de Cherbourg, celle de Gladiator, celle de
Rosetta, une séquence du Faits divers de R. Depardon, le clip de M.
Gondry pour Björk Human behaviour, et le spot publicitaire Cœur de
lion L’analyse de séquences 2e édition Armand Colin 2007. Coll. Cinéma. ISBN-10:
2200351313-ISBN-13: 978-2200351311. 192 pages. Comprend trois analyses qui n’ont pas été reprises
dans l’édition actuelle, consultables ici : l’ouverture de Liaisons
secrètes, celle de L'Œuf du serpent et celle de Garden State.
L’analyse de séquences 3e édition Armand Colin 2011, Coll. Cinéma/Arts visuels dir. par Michel Marie, 224 p. ISBN : 978-2-200-24789-8. EAN : 9782200247898.
Comprend trois analyses qui n’ont pas été reprises
dans l’édition actuelle : l’ouverture de Casablanca, une séquence de Female Trouble et une de Shakespeare in Love. L’analyse de séquences 4e édition Armand Colin 2015, Coll. Cinéma/Arts visuels, 224 p. EAN 13 : 9782200600549.
Comprend trois analyses qui n’ont pas été reprises
dans l’édition actuelle : Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda, 1962), Larry le dingue, Mary la garce (John Hough, 1974), Laurence Anyways (Xavier Dolan, 2012).
Star Wars, anatomie d’une saga. Armand-Colin, coll. "Cinéma" dir. par M. Marie, mars 2005, 244 pages. ISBN : 2-200-26911-0.
Première version. Lire la critique du livre par Mathieu Durand ---- Lire la critique du livre par Isabelle Roblin dans Communication Star Wars, anatomie d'une saga 2e édition, Armand Colin, Paris, 2010, Coll. Cinéma/Arts visuels dir. par Michel Marie, 264 pages, EAN13 : 9782200249977
A la télévision, dans le cockpit des avions, dans les salles de cinéma
ou les salles d’opération, les agences d’architecture et les
laboratoires de physique, on ne peut plus se passer des images de
synthèse. Révolutionnent-elles aussi la représentation du monde, ou
mieux le regard que nous posons sur les choses qui nous entourent ?
Bouleversent-elles aussi les habitudes des peintres, des cinéastes... ?
Avant de toucher à semblables débats, ce livre décrit le mode de
fabrication des images de synthèse et leurs champs d’application. Sa
lecture ne nécessite pas de connaissances préalables en informatique,
son ambition est de donner les clés nécessaires à une réflexion
esthétique et épistémologique.
Consulter la table des matières ---- Lire la critique du livre par Frédéric Strauss
Les sons au cinéma et à la télévision. Précis d’analyse de la bande-son Armand Colin, coll. « Cinéma & Audiovisuel », Roger Odin dir, Paris, 1995. ISBN : 2-200-21659-9. 224 pages.
Cet ouvrage a pour but d’expliquer rationnellement ce que le spectateur
fait des données sonores d’une œuvre audiovisuelle, et de proposer des
outils permettant à l’analyste de reproduire ce processus explicatif en
l’adaptant à la forme et au contenu d’une œuvre donnée. Il s’articule
autour de trois questions que le spectateur coopérant résoud
mentalement : Quoi ? : qu’est-ce que ce son ? De quelle source sonore
l’œuvre veut-elle suggérer qu’il émane ? Où ? : dans quel espace, plus
ou moins représenté à l’image, se trouve cette source ? Pourquoi ? :
quelle information utile - du point de vue du récit s’il s’agit d’une
œuvre narrative - est-elle apportée précisément par ce son ? L’ouvrage
se clôt sur une dizaines d’analyses de la bande-son de films
classiques, modernes, “films-concerts”, émissions de télévision. Un
glossaire de termes spécialisés en complète la lecture. Consulter la
table des matière